Ce jour 6 mars — Carnet de Mues questionne l’écriture du blog et du rien des jours, il se partage et il relève le défi de faire venir à lui qui lira, une écriture offerte d’une manière démodée quand tout lire d’un écrit éphémère est si facile. Carnet de Mues est une invitation à explorer un espace dont il définit les géographies, il s’offre à l’autre, mais connaît l’effort à fournir pour être rejoint, le petit chemin à parcourir, celui des rencontres. Carnet de Mues structure, couche après couche, une temporalité originale, les sujets varient sans règles ni régularités, questionnements abordés par approximations comme choisir des balades différentes dans un même paysage. L’esprit vagabond, le rien d’un jour n’est pas celui du lendemain, glisse dans le fil d’un courant à peine moins rapide que le rythme de l’avancée, en accordage. Carnet de Mues est une continuité dans une série de décalage, l’expérience de l’écart, un choc entre l’actualité d’un petit rien passé et l’actualité instantanée à la date de la publication, il révèle la faille d’un instant. Carnet de Mues réactive un passé proche, le dévie dans le présent, en garde l’intime sans en dévoiler l’intimité.
Carnet de Mues est fidèle à ce passé proche, tricher semblerait un empêchement. Carnet de Mues est un tempo à trois temps avec trois publications par semaine. D’ici un mois l’abonnement compilera ces billets dans un message unique et adressé. Carnet de Mues une plongée dans les variables de l’espace et du temps. (À suivre)