17 mars 2024
#9 | féminine non cloîtrée

Ce jour 6 février — Quartier du Béguinage  dans la ville à facette qu’est Bruxelles, avec la sensation de revenir au bon endroit, d’en être absente depuis peu, d’y être bienvenue. Est-ce de savoir que des générations de femmes en ont inventé et transmis l’usage ? Cette fois la sensation est décuplée. En mai, le fiEstival MaelsrÖm REEVOLUTION *18 Des ailes et des îles commence par une soirée au Grand Hospice, haut lieu du Béguinage. 

Au fil des années, les expoèmes constituent un seul grand travail continu, une constellation où visiter tour à tour une étoile, une planète, une destination. Le thème infuse, mobilise ma pensée inconsciente et peu à peu, d’un rêve éveillé, une image émerge. A l’aide d’un dessin elle se précise, indique de quoi et en quoi elle est faite, commence alors la recherche des gestes et des matériaux jusqu’à accepter l’écart entre le rêvé et le réalisé, jusqu’au tremblement dans l’œil et le cœur des regardeuses et regardeurs. 

Ma première création pour fiEstival remonte à *11 La force, un tirage de cartes en face à face révèle un poème unique – 121 cartes poèmes et première broderie. 

12 fois frères et sœurs – fiEstival *13

Des ailes et des îles, fiEstival *18 est une recherche collective d’une poétique des identités, de l’ailleurs des identités, sous l’égide de La Lune, arcane 18 des Tarots, objet céleste plein de force, ombre et lumière, silence et langage, féminité et masculinité, rêve et éveil, nuit et jour. Utopie d’une expérience de plénitude et d’illusion, à l’image des phases de la lune, suite d’histoires variables et variées, familières et mystérieuses, contradictoires et convergentes. 

Intentions : Les 9 lunes, expoème textile et bois par procédé cyanotype et broderie. Les matériaux sont rassemblés, les idées terminent d’infuser, le texte se précise et les gestes sont convoqués pour une installation de 2×3 mètres, et dans la lignée de la maison de Mues (fiEstival *16 une vidéopoème scandera le rythme de la création, comme d’hibernation sortir, comme de la nuit au jour revenir, comme du lever au coucher de la lune traverser – 28 instants (À suivre)

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