Ce jour 31 mai — Les amitiés avec les poètes de l’est, ce Moyen-Orient en guerre continue, l’Irak dont on ne sait plus grand chose.
Les amis annoncent l’expo de l’un d’entre eux — Mohammed Wasi — une recherche sur une voie d’art contemporain dans monde clos, empêché, surveillé, sous l’emprise de politiques de clans et d’influences, où représenter la figure n’est pas une question réglée, où le classicisme est le prisme ordinaire, où les critères de beauté ont des standards dépassés pour ceux et celles qui voudraient plus de liberté pour leurs pinceaux et leurs inspirations. Les performances vont plus loin que l’entendement quand on les découvre : engagement, intelligence, rapport de simplicité entre le geste et la pensée qui le motive, pas de référence à suivre, pas de norme reconnue, tout est ouvert même si l’artiste n’est pas forcément compris. L’art reste un objet de contraintes historiques et esthétiques, de jugements sévères dans un contexte d’art étatique qui subventionne, expose, valide et ne faiblit pas dans sa ligne conservatrice. Je te cherche livre immédiat de Mazin Mamoori (pensez Aux sous-titres).(À suivre)